Roch est né à Montpellier dans une noble famille au XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans, pendant la grande peste noire. Orphelin à 17 ans , riche et instruit probablement par les dominicains, il distribua ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome en ayant revêtu l’habit de pèlerin des franciscains. En chemin, il s’arrête pour soigner les malades de la peste, en mettant en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu, et en l’associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants. Il obtient rapidement de nombreuses guérisons. Il contracte la maladie et s’étant retiré dans un bois pour y attendre la mort, il fut guéri selon la légende par un ange et nourri par un chien qui lui apportait du pain.
Saint Roch fut invoqué très vite comme le grand protecteur contre la peste.
Le culte du saint ne fut développé en Sologne qu’au cours des XVIe et XVIIe siècles, lors de l’épidémie de peste en 1586 à Romorantin. La sculpture provient de la chapelle Saint Roch de Romorantin.
Le Saint est représenté en jeune gentilhomme, portant la barbe, signe habituel du voyageur. Il est en tenu de pèlerin, avec une cape et un grand chapeau; détail distinctif : les hautes bottes à revers qu’il porte souvent. Une de ses jambes est nue pour laisser voir une plaie, souvenir de la peste. Il est également parfois représenté avec un chien portant un pain dans sa gueule. D’autres représentations existent également mettant en scène l’ange envoyé par Dieu pour le soutenir.